SCIENCE ET TECHNOLOGIE – ARTS VISUELS / Reproduction – Peinture – 3e cycle du primaire

LES PLANTES MÉDICINALES PAR LA COULEUR

PROJET

Réaliser l’image d’une plante utilisée à des fins médicinales par les Innus. Composer une phrase qui inclu le nom d’une plante et un mot donné. Explorer le système de reproduction des plantes. Faire germer et mettre en terre une bouture.

LE LICHEN À FEUILLES – Gouache sur carton, 4 x 5,5 pouces.

n.

ARBRE – Composition, 8,5 x 11 pouces.

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5e année, classe de Cindy Nolin-Cossette, école Johnny Pilot, Uashat (Québec), 2025-2026

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6e année, classe de Isabelle Fontaine, école Johnny Pilot, Uashat (Québec), 2025-2026

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MATÉRIEL

LE MATÉRIEL D’ART EST FOURNI PAR ETAPMANITU

1. Papier régulier, 11 x 17 po (1 par élève) et 8,5 x 11 po (1 par élève) 

2. Crayon à mine, gomme à effacer (1 par élève)

3. Crayon-feutre noir (1 par élève)

4. Carton blanc, 8,5 x 11 po, coupé en deux, format environ 4 x 5,5 po (1 par élève) 

5. Gouache : jaune, bleu (cyan), rouge (magenta), noir et blanc

6. Pinceaux (un petit et un moyen par élève)

7. Petit couteau de plastique ou de bois (1 par élève)

8. Gobelet (eau), (1 par élève)

9. Papier brun, tablier (1 par élève)

10. Chlorophytum (plante-araignée) ayant des boutures

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11. Verre transparent (1 par équipe)

12. Petites roches (système de drainage) (4 à 5 par équipe)

13. Petit pot à fleurs (1 par équipe)

14. Terreau pour plantes d’intérieur (1 paquet par classe) et petite cuillère (1 par classe)

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LANGAGE PLASTIQUE

Couleurs pigmentaires primaires : jaune primaire, cyan, magenta

Couleurs pigmentaires secondaires : orangé, vert, violet

Lignes : courbe, droite, horizontale, verticale

Outil : ciseaux

Techniques : dessin, peinture

Tracer à main levée

Valeurs : claire et foncée

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OUTILS PÉDAGOGIQUES

Vidéo sur le mode de vie innu – Enseignement traditionnel – Production Manitu inc.

Plantes médicinalesDurée : 5 min 09 s.

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ARTE – La première plante apparue sur terreDurée : 1 min

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Documents (à imprimer)

Fiches descriptives de vingt plantes médicinales

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Tableau de vingt plantes médicinales

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Documents (à imprimer, à couper et à coller)

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Les plantes (à imprimer sur carton)

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Gabarit d’écriture

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Carnet de traces

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Ce projet est financé par ITUM ÉDUCATION.

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CONTENU DU CARNET DE TRACES

Les élèves fabriquent un carnet de traces de 8 pages et compilent les informations suivantes :

PAGE COUVERTURE : écrire son nom en bas, au centre ; coller l’image d’une plante au centre ; écrire le nom d’une plante en innu-aimun en haut, au centre ; écrire le numéro de son équipe en bas, à droite.

Page 2 : coller une photocopie du tableau des couleurs primaires et secondaires.

Page 3 : écrire quelques éléments qui se référent à la reproduction d’une plante.

Page 4 : coller une photocopie du cycle végétatif d’une plante et écrire les mots manquants.

Page 5 : écrire un mot en haut ; écrire une phrase descriptive d’une plante qui inclu ce mot.

Page 6 : coller une photocopie du tableau des plantes médicinales utilisées par les Innus.

Page 7 : coller une photocopie du nom des plantes en français et en innu-aimun.

Page 8 : suite de la page 7.

Démonstration — Réalisation d’un carnet de traces – Durée : 48 s.

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ÉTAPES DU COURS

Jour 1

PRÉPARATION

Créer des équipes de 4 ou 5 élèves et assigner un numéro à chaque équipe.

Placer sur une table une chlorophytum (plante-araignée) ayant des boutures à couper (1 bouture par équipe)

– des verres transparents (1 par équipe).

Préparer sur le TBI (tableau blanc interactif) la vidéo sur le mode de vie innu pour le visionnement

– la vidéo de ARTE

– le document sur la reproduction des plantes

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– le document : historiquement… pour consultation

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– le corrigé du cycle végétatif d’une plante pour consultation.

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Imprimer les fiches descriptives des plantes, format 8,5 x 11 po (1 par élève).

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Imprimer et couper les images couleurs des plantes, format env. 3 x 4 po (1 par élève)

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– le cycle végétatif d’une plante, format env. 3 x 4 po (1 par élève)

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– le tableau des plantes médicinales, format env. 3 x 4 po (1 par élève)

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la liste des plantes en français, format env. 3 x 4 pouces (1 par élève)

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– la liste des plantes en innu-aimun, format env. 3 x 4 pouces (1 par élève)

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Donner à chaque élève :

– un papier régulier, 11 x 17 po

– une fiche descriptive d’une plante

– une image couleur d’une plante

– une photocopie du cycle végétatif d’une plante

une photocopie du tableau des plantes médicinales

une photocopie de la liste des plantes en français

une photocopie de la liste des plantes en innu-aimun

– un bâton de colle.

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1. Présentation de l’artiste et du projet. Consulter le document sur l’historique de la cueillette des plantes par les Innus (sur le TBI). Ouvrir une discussion sur les plantes médicinales utilisées par les Innus. Visionner la vidéo de ARTE – La première plante apparue sur terre – Durée : 1 min.

Il y a plus d’un milliard d’années, les premiers végétaux étaient sans doute des algues vertes minuscules qui peuplaient l’océan. C’est à partir de ces algues que d’autres végétaux, de petites plantes proches des mousses, ont colonisé la terre ferme il y a 500 millions d’années… Puis d’autres plantes terrestres se sont diversifiées, parmi lesquelles les fougères et plantes à graines. Les arbres sont apparus plusieurs fois indépendamment au cours de l’évolution. Et il n’y a pas une espèce d’arbre qui soit l’ancêtre de toutes les autres. 

2. Visionner la vidéo sur le mode de vie des Innus — Plantes médicinales Production Manitu inc. Durée : 5 min 9 s. Informer l’élève sur l’utilisation des différentes plantes en usage chez les Anciens — Comment prépare t-on le mélèze ? On cueille les extrémités de ces branches et  on les attache pour les faire bouillir. Comment l’utilise t-on ? On le boit. À quoi sert-il ? Il a plusieurs utilités, l’une d’elle est de soulager la toux. Trouver dans la nature, les plantes qui servent à guérir — Quelles-sont les plantes utilisées dans la vidéo ? Le thé des bois, le mélèze (branches), la savoyane, sabot de la vierge, le bouleau (l’écorce), le sapin (les cônes).

3. L’élève réalise un carnet de traces en manipulant et en pliant un papier de 11 x 17 pouces, en 8 carrés égaux. Il repère la page couverture et écrit son nom en haut de la page. Il numérote ensuite les pages de 2 à 8 dans les coins extérieurs.

4. À tour de rôle piger une image couleur d’une plante. Coller au centre de la page couverture de son carnet de traces.

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5. Ouvrir une discussion sur le système de reproduction des plantes. Lire ensemble le document surla reproduction des plantes (sur le TBI). Coller une photocopie du cycle végétatif d’une plante à la page 4. En groupe,trouver et écrire les mots dans les espaces réservés à cette fin. Consulter le corrigé du cycle végétatif d’une plante (sur le TBI).

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6. Ouvrir une discussion sur le soleil, source principale d’énergie sur la terre ; il réchauffe l’air, l’eau et le sol, et il procure aux plantes la lumière dont elles ont besoin pour produire de la nourriture. Que signifie « température ambiante » ? C’est la température normale de l’environnement, du milieu ambiant, entre 20 et 25 degrés Celsius. Couper quelques boutures d’une plante verte, sous une bulle ou un tubercule. Choisir des partenaires de travail (faire des équipes de 4 ou 5). Verser de l’eau tiède (température ambiante) dans des verres transparents. Attendre quelques minutes, puis déposer une bouture dans chaque verre. Chaque équipe aura la responsabilité de sa bouture. Le verre doit être placé dans un endroit propice au développement des racines. Écrire le numéro de l’équipe sur un bout de papier à masquer et coller sur le verre. Écrire le numéro de son équipe en bas, à droite de la page couverture de son carnet traces.

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7. Faire appel à divers modes de raisonnement (p. ex. : induire, déduire, inférer, comparer, classifier) Identifier les plantes qui poussent dans la forêt — Coller une photocopie du tableau des plantes médicinales, page 6. Repérer l’image de sa plante et entourer le numéro correspondant. Coller une photocopie du nom des plantes en français, page 7 et en innu-aimun,page 8. Entourer le numéro du nom correspondant en français et innu-aimun. 

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8. Écrire le nom de sa plante en innu-aimun, en haut de la page couverture de son carnet de traces.

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9. À l’aide d’une fiche descriptive de sa plante, écrire quelques éléments qui se référent à sa reproduction, page 3.

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Entre le jour 1 et le jour 2

L’enseignant s’assure de la compréhension de l’élève et vérifie que la collecte de l’information est conforme aux attentes : cycle végétatif d’une plante (page 5), quelques éléments qui se référent à la reproduction (page 3), tableau des plantes médicinales (page 6), nom des plantes en français (page 7), nom des plantes en innu-aimun (page 8), image d’une plante en couleur ; nom de cette plante en innu-aimun, en haut (page couverture).

L’élève inspecte l’eau tous les matins ; il change l’eau si elle est trop froide ou trop chaude, s’il y a eu évaporation, il en ajoute ; il observe les changements de la pousse et de ses racines.

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Jour 2

PRÉPARATION

Préparer sur le TBI le tableau des couleurs primaires et secondaires pour consultation.

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Imprimer (sur carton 8,5 x 11 po) et couper les images couleurs, format 5,5 x 8,5 pouces (1 par élève)

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– le tableau des couleurs primaires et secondaires, format env. 4 x 5,5 po (1 par élève).

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Bien que la gouache soit une peinture à l’eau, il vaut mieux recouvrir les tables.

Placer sur une table les trois couleurs primaires, le noir et le blanc ; bien agiter les contenants avant d’ouvrir ; verser une petite quantité de chaque couleur dans une assiette (1 par équipe de 4 ou 5 élèves), laisser autant d’espace que possible entre les couleurs ; redistribuer des couleurs aux élèves pendant le cours, si nécessaire.

Démonstration — Distribution des couleurs – Durée : 1 min 25 s.

Redonner à chaque élève son carnet de traces.

Distribuer à chaque élève :

– une photocopie du tableau des couleurs primaires et secondaires

– deux pinceaux (un gros et un petit)

– un morceau de papier brun

– un gobelet d’eau

– une image couleur d’une plante médicinale (sur carton)

– une grande assiette contenant les trois couleurs primaires, du blanc et du noir (1 par équipe)

– une petite assiette

– un couteau de plastique (ou de bois)

– un bâton de colle

– un tablier.

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10. Consulter le tableau des couleurs primaires (sur le TBI) — Quelles sont les trois couleurs primaires ? Jaune primaire, magenta (rouge), cyan (bleu). Et les trois couleurs secondaires ? Orangé, vert, violet. Quelles-sont les combinaisons de couleurs primaires pour obtenir les couleurs secondaires ? Jaune et magenta = orangé ; jaune et cyan = vert ; magenta et cyan = violet. Comment obtient-on du orangé ? On doit ajouter un peu de rouge dans du jaune. Pourquoi ne pas faire le contraire, c’est-à-dire, ajouter du jaune dans du magenta ? Parce que le magenta est beaucoup plus intense que le jaune et cela nécessiterait beaucoup trop de jaune pour arrivé à réaliser la couleur désirée ! Coller une photocopie du tableau des couleurs primaires et secondaires, page 2.

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11. Qu’est-ce qu’une valeur en arts visuels ? La valeur d’un ton est sa luminosité ou clarté, c’est-à-dire sa position dans l’échelle entre les tons sombres, ou ombres, et les tons clairs, ou lumières. Utiliser du blanc pour obtenir une couleur claire ou du noir pour obtenir une couleur foncée.

12. Démonstration — Appliquer un pigment coloré en aplat (gouache) et à la tache. Réaliser les couleurs à l’aide des trois couleurs primaires, du blanc et du noir : à l’aide du couteau de plastique choisir et ajouter les couleurs nécessaire à sa réalisation dans sa petite assiette. Attention : appliquer la couleur après avoir fait un essai sur un papier. Appliquer les couleurs choisies à l’aide de deux pinceaux, un moyen et un petit. Commencer par le blanc en l’appliquant à la tache. Continuer avec les couleurs claires et terminer par les couleurs foncées. Peindre les couleurs aux bons endroits sur l’image. Signer en bas, à droite. 

Démonstration — Appliquer un pigment coloré – Durée : 6 min 54 s.

13. Nettoyer les pinceaux —Essuyer d’abord le surplus de peinture sur du papier ou sur un linge humide. Au-dessus d’un évier, verser du savon liquide sur les pointes et frotter vigoureusement dans la paume de la main sous l’eau chaude. Recommencer jusqu’à ce que l’eau soit claire. Essorer et laisser sécher. (Pour que les poils retrouvent leur souplesse, laissez un peu de savon sur les pointes.) Placer un papier entre chaque réalisation et laisser reposer sous un poids lourd afin de rendre la surface lisse et sans ondulation.

Démonstration — Nettoyer les pinceaux – Durée : 1 min 02 s.

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Entre le jour 2 et le jour 3

Assigner une lettre à chaque élève : avec l’aide de l’enseignant.e, les élèves trouvent des mots clés pour chaque lettre de l’alphabet, de A à Z (on peut omettre les lettres K, W, X, Y), ces mots doivent avoir un lien avec les plantes (p. ex. : arborescent, bouture, chaton, etc.). Voir le glossaire (en bas de page) pour faciliter la recherche.

Utiliser les technologies de l’informatique et de la communication (TIC) L’élève écrit un mot clé, qui commence par la lettre assignée par l’enseignant, à l’endos de sa fiche ainsi que la définition de ce mot. Il écrit ce mot de nouveau en haut de la page 5 et écrit une courte phrase descriptive de sa plante, en incluant  ce mot ou un mot de la même famille. Par exemple, si le mot est « arborescent » on peut choisir « arbre ». On peut aussi utiliser la forme négative. Par exemple : « Le lichen pousse dans la toundra, là où il n’y a pas d’arbre. » Écrire deux autres phrases en changeant les mots de place.

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– L’élève inspecte l’eau tous les matins ; il change l’eau si elle est trop froide ou trop chaude, s’il y a eu évaporation, il en ajoute ; il observe les changements de la bouture et de ses racines.

L’artiste photocopie chaque peinture et reproduit le tableau des plantes réalisé collectivement par les élèves, format 8,5 x 11 po.

6e année, classe de Isabelle Fontaine, école Johnny Pilot, Uashat (Québec), 2025-2026

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Jour 3

PRÉPARATION

Imprimer le gabarit d’écriture, format 8,5 x 11 po (1 par élève).

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Imprimer le tableau des plantes réalisé collectivement par les élèves, format 8,5 x 11 po et couper, format 2 x 2 po (1 par élève). À NOTER : on peut aussi imprimer le tableau des plantes (format PDF).

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Placer sur une table un sac de terre pour plantes d’intérieur

– quatre ou cinq petits pots à fleurs (1 par équipe)

– 12 à 15 petites pierres (système de drainage) (3 à 4 par pot)

– une cuillère.

Redonner à chaque élève son carnet de traces.

Distribuer à chaque élève :

– un gabarit d’écriture

– une photocopie de sa réalisation (petit format)

– un crayon-feutre noir

– un bâton de colle.

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14. Démonstration — Sur un gabarit d’écriture, choisir et écrire une des phrases descriptives de sa plante (voir la page 5) : remplacer le nom de la plante par la photocopie de sa réalisation (petit format). Coller la petite image de sa réalisation au bon endroit. Retracer les lettres au crayon-feutre noir.

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15. Démonstration — Couper la section de sa fiche descriptive qui indique le nom scientifique de sa plante, de la préparation et de l’usage ainsi que la description ; coller en bas de sa phrase.

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16. Mettre à profit les outils, objets et procédés de la science et de la technologie — Placer quelques pierres au fond des pots (l’eau et l’air circulent plus facilement). Remplir les pots de terre. À l’aide d’un crayon, pratiquer un trou au centre et insérer les racines de la bouture dans la terre ; tapoter la terre légèrement afin d’égaliser la surface ; arroser en utilisant de l’eau à température ambiante et placer devant une fenêtre. Arroser les plantes une fois par semaine.

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CONCLUSION

Réflexion et évaluation des mesures à prendre pour entretenir un rapport dynamique avec son milieu, tout en gardant une distance critique à l’égard de l’exploitation de l’environnement, du développement technologique et des biens de consommation.

EXTENSIONS

1. Autoévaluation à partir d’une fiche.

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2. Discuter sur l’importance d’écouter les autres. Présentation orale devant ses pairs. Utiliser le carnet de traces pour expliquer sa démarche.

3. Améliorer le résultat visuel : réaliser l’ombre au crayon à mine sur sa réalisation finale, comme sur l’image de la page couverture.

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4. Réaliser une exposition : imprimer la liste du nom des plantes en français et en innu-aimun ainsi que le tableau des plantes et coller sur un carton noir, fixer au mur ; fixer les réalisations en dessous ; écrire le titre du projet ainsi que le nom de l’enseignant.e sur une petite carte et placer en haut, au centre des réalisations.

5e année, classe de Cindy Nolin-Cossette, école Johnny Pilot, Uashat (Québec), 2025-2026

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6e année, classe de Isabelle Fontaine, école Johnny Pilot, Uashat (Québec), 2025-2026

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5. Réaliser une suite à l’exposition : fixer les phrases au mur ; découper le nom des plantes (fiches descriptives) et coller sur des cartons noirs ; fixer en haut des phrases ; écrire les mots clés sur des papiers blancs et fixer sous les phrases.

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5e6e année, classe de Cindy Nolin-Cossette et Isabelle Fontaine, école Johnny Pilot, Uashat (Québec), 2025-2026

GLOSSAIRE

Asexué : signifie « sans sexe », en référence à une reproduction qui ne nécessite pas l’intervention de cellules reproductrices mâles et femelles. 

Bouturage : méthode de reproduction qui consiste à prélever sur une plante soit un rameau, une feuille ou un surgeon (nouvelle pousse au pied d’une plante, qui provient du sol) et de mettre ces prélèvements dans des conditions telles que ces boutures vont développer des racines et deviendront alors de véritables plantes.

Chatons : assemblage des fleurs mâles et femelles de certains arbres, disposées sur un pédoncule grêle et ordinairement pendant, de manière à offrir quelque ressemblance avec la queue d’un chat. Le saule, le noyer, le coudrier, le chêne, etc., sont des arbres à chatons.

Culture : accumulation personnelle d’éléments qui guident (ou déterminent) le comportement d’un humain dans un environnement donné.

Dioïque : épithète spécifique latine dioicus signifie « avoir les organes reproducteurs mâles sur une plante et les organes femelles sur une autre ».

Étamine : unité de l’appareil reproducteur mâle (l’androcée) chez les plantes à fleurs (ou angiospermes). 

Fécondation : fusion d’un spermatozoïde (gamète mâle) et d’un ovule (gamète femelle) pour former une seule cellule appelée zygote, qui marque le début d’une grossesse.

Gamète : cellules reproductrices mâles (spermatozoïdes) ou femelles (ovules) qui s’unissent dans la fécondation pour former le zygote (œuf).

Gamétophyte : organisme bisexué ou unisexué appartenant à la génération haploïde qui, dans les végétaux à reproduction alternante antithétique, donne naissance au sporophyte.

Humide : peut décrire une surface qui est légèrement imbibée d’un liquide, comme un linge mouillé, ou un environnement comme un temps ou un lieu saturé de vapeur d’eau. 

Inflorescence : décrit comment les fleurs sont groupées sur la tige d’une plante.

Lenticelle : petite perforation respiratoire de l’écorce des jeunes rameaux.

Marcottage : méthode de reproduction qui consiste à courber une tige pour en enterrer une partie afin qu’elle produise des racines à cet endroit. Ce qui nécessite que la plante possède des rameaux souples, suffisamment longs et près du sol.

Méiose : deux divisions cellulaires qui ont lieu lors de la formation des cellules reproductrices, avant la fécondation.

Ovule : peut désigner un organe végétal qui donnera naissance à une graine après fécondation.

Pollen : poudre microscopique, généralement jaune, produite par les étamines (parties mâles) des plantes à fleurs. Son rôle est de transporter le matériel génétique mâle pour féconder le pistil (partie femelle) des autres fleurs, permettant ainsi la reproduction des plantes.

Rhizome : tige souterraine vivace, généralement à peu près horizontale, émettant chaque année des racines et des tiges aériennes.

Sphaigne : mousse des marais dont la décomposition est à l’origine de la formation de la tourbe.

Sporophyte : organisme producteur de spores d’une espèce à reproduction sexuée.

Substrat : qui sert de support, ce sans quoi une réalité ne saurait exister ; essence, fond, substance.

Tubercule : renflement d’aspect arrondi ou sphérique, pourvu de bourgeons, situé sur une racine, un rhizome, une tige, et qui sert de réserve nutritive à la plante.

Valeur : d’un ton est sa luminosité ou clarté, c’est-à-dire sa position dans l’échelle entre les tons sombres, ou ombres, et les tons clairs, ou lumières.

Végétative : qui évoque la vie des végétaux, par son inaction.

Zygote : cellule diploïde des végétaux, résultant de la fusion de deux gamètes (œuf).

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CONTENU D’APPRENTISSAGE

MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION DU QUÉBEC


L’UNIVERS VIVANT

Matière — La reproduction des végétaux

Énergie —Technologies de l’agriculture et de l’alimentation (ex. : bouturage de plantes)

À la fin du 3e cycle, l’élève doit pouvoir :

Organiser les données en vue de les présenter.

Faire appel à divers modes de raisonnement (p. ex. : induire, déduire, inférer, comparer, classifier).

Recourir à des outils de consignation (p. ex. : schémas, notes, graphique, protocole, tenue d’un carnet ou d’un journal de bord).

Utiliser Internet pour accéder à des sites à caractère scientifique et technologique.

COMPÉTENCE 2 Mettre à profit les outils, objets et procédés de la science et de la technologie

Cheminement de l’élève : il se familiarise avec des outils, techniques, instruments et procédés plus complexes et plus abstraits. Il maîtrise l’utilisation d’outils, d’instruments et de procédés simples.

Composante de la compétence Relier divers outils, objets ou procédés technologiques à leurs contextes et à leurs usages

Critère d’évaluation

  • Association des instruments, outils et techniques aux utilisations appropriées

Attentes de fin de cycle : il en exploite davantage le potentiel. Il porte un jugement plus nuancé sur les résultats qu’il obtient.

COMPÉTENCE TRANSVERSALE 5 Se donner des méthodes de travail efficaces

Évolution de la compétence : il parvient à s’approprier différentes démarches et méthodes et à les transposer de manière appropriée dans diverses situations. Il accepte d’investir temps et énergie en vue de l’objectif à atteindre.

Composante de la compétence Accomplir la tâche : mener sa tâche à terme ;
découvrir le plaisir et la satisfaction du travail achevé et bien fait. 

Critère d’évaluation

  • Exécution de la tâche

DOMAINE GÉNÉRAL DE FORMATION Environnement et consommation
Intention éducative
Amener l’élève à entretenir un rapport dynamique avec son milieu, tout en gardant une distance critique à l’égard de l’exploitation de l’environnement, du développement technologique et des biens de consommation.

Axe de développement — Construction d’un environnement viable dans une perspective de développement durable : habitudes et attitudes visant la protection, la conservation et l’amélioration de l’environnement.

LIEN CULTUREL Enseignement traditionnel Plantes médicinales Production Manitu inc. Durée : 5 min 09 s.

LIENS ARTISTIQUES

La formation en arts plastiques alphabétise visuellement l’élève, développe son potentiel créateur au regard du monde visuel et ses habiletés à symboliser, à exprimer et à communiquer par le biais de l’image.

Les gestes transformateurs seront exploités par l’entremise des techniques suivantes : collage, peinture et assemblage.

À la fin du 3e cycle, l’élève doit pouvoir :

Appliquer un pigment coloré en aplat et à la tache (gouache).

COMPÉTENCE 2 Réaliser des créations plastiques médiatiques

Cheminement de l’élève : à la suite d’expérimentations variées, il transforme des matériaux de façon plus contrôlée et il prend en considération les messages à transmettre et la culture immédiate des destinataires. Il adapte de manière personnelle les idées de création qu’il a retenues au cours du développement de la proposition.

Composante de la compétence Exploiter des gestes transformateurs et des éléments du langage plastique

Critères d’évaluation

  • Utilisation pertinente de gestes transformateurs spontanés, précis et contrôlés
  • Présence d’éléments explicitant le message et intégrant des repères culturels en fonction des destinataire

Attentes de fin de cycle : sa réalisation résulte de gestes contrôlés, d’une utilisation pertinente et variée du langage plastique et d’une organisation complexe des éléments qui la composent.

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES INNUS

Céline Volant-Bellefleur, Mani-utenam (Québec)
Anne-Marie André, Uashat (Québec)

OBJECTIF GLOBAL

Les objectifs pédagogiques innus consistent à susciter chez l’enfant la connaissance et le respect de son groupe ethnique, de son environnement et de ses traditions et à favoriser la découverte des divers aspects de la vie innue d’hier et d’aujourd’hui.

OBJECTIFS GÉNÉRAUX

2. Explorer l’environnement naturel des Innus

4. Découvrir les différents aspects de la vie innue d’autrefois en forêt et dans la communauté

OBJECTIFS TERMINAUX

2.5  Nommer les éléments naturels au campement en forêt

2.5.4  Identifier les plantes qui poussent dans la forêt.

2.5.5  Informer l’élève sur l’utilisation des différentes plantes en usage chez les Anciens.

4.11  Identifier les plantes utilisées par les anciens et leur usage respectif

4.11.1  Trouver dans la nature, les plantes qui servent à guérir.

Tous droits réservés © 2016 ETAPMANITU

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